Ce pavillon de banlieue est le lieu d’accueil historique de l’Association car il est le 1er CAARUD ouvert alors même que cette dénomination administrative qui date de 2005 entrait en vigueur. 

 

Depuis l’ouverture nous répondons à l’ensemble de nos missions (cf. Décret n° 2005-1606 du 19 décembre 2005 relatif aux missions des centres d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues et modifiant le code de la santé publique)

• L'accueil collectif et individuel, l'information et le conseil personnalisé pour usagers de drogues

• Le soutien aux usagers dans l'accès aux soins

• Le soutien aux usagers dans l'accès aux droits, l'accès au logement et à l'insertion ou la réinsertion professionnelle

 

Soit en 2013, la venue de 248 hommes et femmes différentes qui représente 3025 passages

• La mise à disposition de matériel de prévention des infections

 

Soit en 2013, des milliers de kits injections, des centaines de kit base et de préservatifs distribués le plus souvent accompagné de conseils de RdR

• L'intervention de proximité à l'extérieur du centre, en vue d'établir un contact avec les usagers.

• Le développement d'actions de médiation sociale en vue de s'assurer une bonne intégration dans le quartier et de prévenir les nuisances liées à l'usage de drogues.

• La participation au dispositif de veille en matière de drogues et de toxicomanie, à la recherche, à la prévention et à la formation sur l'évolution des pratiques des usagers.

 

Cependant ce service a su évoluer aussi bien dans sa forme pour proposer des espaces plus accueillants que dans la composition de son équipe pluridisciplinaire qui a elle aussi évoluer au grès des départs de certains éducateurs et des arrivées notamment celle d’une psychologue polonophone, proposant ainsi un panel de professionnels plutôt jeune aussi divers dans leurs compétences que dans leurs profils (acteur de la santé communautaire, travailleurs sociaux éducateurs diplômés ou non et psychologue…)

L’ancrage historique que représente le CAARUD de Montreuil pour de nombreux usagers des pays de l’Est parisiens est semble-t-il lui aussi en train de se modifier notamment dû au fait que grâce au plan hiver que nous reconduisons maintenant depuis plusieurs années, une population d’usagers de drogues plus francophones et plus localisé sur le département de la seine saint denis investie l’établissement. Ce double phénomène d'un certain désengagement d’usagers des pays de l’Est et l’arrivée d’un public plus local nous conduit à une stabilité aussi bien en nombre de passages que sur la file active avec toujours cependant le sentiment de trop peu être en contact avec les usagères de drogues.

Notre avenir s’oriente donc vers une diversification plus importante des profils des publics afin de pouvoir leur proposer l’accès à la plus-value de notre approche de santé publique sans pour autant se couper d’un public d’usager précarisé qui nous font déjà confiance.